Le campus de l’Université de Lausanne est connu pour son exemplarité en matière de durabilité et de démarches participatives. Le 31 octobre 2024, en parallèle à la présentation de sa feuille de route baptisée CAP2037, le campus a reçu sa certification SNBS-Quartier provisoire.
Basé sur l’évaluation de 30 critères environnementaux, économiques et sociétaux qui se doivent d’être remplis – ou en passe de l’être – ce certificat évalue un quartier, ses projets et se veut un encouragement et un accompagnement pour poursuivre dans la bonne voie. L’urbanisme ou la planification énergétique y ont bien sûr leur place, mais aussi la biodiversité, la gouvernance ou la mobilité. Avec une note de 5,5 sur 6, l’UNIL fait figure de très bon élève.
Le campus prévoit en effet d’étendre, à l’ensemble de ses bâtiments, son système de chauffage et refroidissement alimenté par l’eau du Léman et assorti de pompes à chaleur, se libérant complètement des énergies fossiles. On retiendra également son alimentation électrique intégralement verte et locale, grâce aux nombreuses toitures solaires ou son projet de renaturation de la rivière la Chamberonne et celui de la rénovation de plusieurs bâtiments dans un esprit de réemploi des éléments de construction et de réaffectation des espaces.
Autres exemples attestant de la transition durable de l’UNIL : l’utilisation du vélo et des transports publics est très largement supérieure à celle de l’automobile, la sobriété énergétique est de mise partout et l’UNIL a même mis en place une stratégie de désinvestissement de ses avoirs financiers dans l’industrie fossile.
À n’en pas douter, avec ses 80 hectares et ses quelque 22 600 utilisateurs et utilisatrices, l’UNIL préfigure une cité idéale en matière de durabilité.